S’il n’y avait que « ceux » du Michelin, le travail en salle et en cuisine ne connaîtrait pas de grands bouleversements. On maintient généralement la tension mais avec une attitude « détendue » car, en règle générale, les inspecteurs du Michelin se connaissent tous entre eux. On sait comment les attraper et il est « facile » pour les initiés de répondre à leurs besoins. Ceux qui, en revanche, donnent du fil à retordre sont les blogueurs, les aventuriers de la cuisine, les audacieux au jugement facile, ceux qui s’amusent à démonter tout et tout le monde du haut d’une autorité soi-disant autoréférencée. Ce sont les pires. Ils se présentent avec l’attitude classique de ceux qui ne sont là que pour juger et chercher la faute à tout prix.
Ne pas se fier aux avis en ligne
Bien sûr, un restaurant coté doit savoir s’y prendre avec le client le plus exigeant. Mais si après une soirée impeccable le blogueur écrit une mauvaise critique, c’est un comportement très grave, car il dénote un manque d’objectivité.
En effet, c’est l’objectivité qui manque dans les critiques, l’objectivité de juger un restaurant à 360° et pas seulement sur la « bouillie » qu’il peut offrir. Pour ces raisons et bien d’autres encore, on a voulu rédiger quelques conseils utiles qui constituent un résumé rapide des variables les plus importantes à prendre en compte pour juger au mieux un restaurant.
Bien évidemment, l’emplacement constitue l’un des premiers critères à prendre en considération. Vous devrez vous tourner à L’offset à Avignon si vous habitez dans la région. Cela évitera un long déplacement lors d’une sortie en famille ou en amoureuse.
Les autres conseils
- Si à votre arrivée, de préférence à l’heure indiquée lors de la réservation, votre table n’est pas prête, c’est une faute très grave de la part du restaurateur.
- L’amabilité et l’empathie du personnel de service est une variable très importante dès le premier instant où vous mettez les pieds dans le restaurant. Il n’y a rien de pire que d’entrer et de ne voir personne pour vous accueillir.
- Une fois à table, si l’on vous propose un apéritif et une petite entrée, vous savez déjà que le restaurant est de bon niveau (ou aspire à l’être). Si l’on ne vous propose rien, cela ne doit pas être considéré comme une faute grave car il peut s’agir d’un choix du restaurateur
- La carte d’un bon restaurant doit être compréhensible, pas trop longue, pas trop chargée de grands mots ou de descriptions inutiles, variée en saveurs et avec des ingrédients de saison. Quant à la carte des vins, plus elle est longue, mieux c’est.
- Vérifiez toujours si le personnel de service est géré par un maître d’hôtel ou une personne maîtrisant la situation, sinon attendez-vous à des retards et à des échecs embarrassants.
- Cela va presque sans dire, mais un restaurant peut être appelé restaurant si et seulement s’il ne s’écoule pas plus de 13 minutes entre le moment de la commande et le service du premier plat commandé.
- Que les plats soient simples ou complexes, l’important est qu’ils soient objectivement beaux à regarder et bons à manger ; c’est sur ces deux variables que se mesure le talent du chef de cuisine.